Parc naturel
Le Parc naturel du Colle del Lys fut créé en 2004 par la Provincia di Torino, devenue aujourd’hui Città Metropolitana.
Ce parc, géré par cet Organisme, s’étend sur une superficie de 360 hectares entre le Val de Suse (commune de Rubiana) et le Val de Viù, et grimpe depuis les 1 000 mètres d’altitude du Sanctuaire de la Madonna della Bassa jusqu’aux 1 600 mètres d’altitude de la cime du Mont Arpone. Le parc est presque entièrement propriété de la Città Metropolitana de Turin.
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, le paysage se présentait comme une mosaïque d’éléments : cultures de pommes de terre et de seigle en terrasse, vergers, vastes étendues de pâturages, forêts entièrement exploitées pour le bois et les châtaignes, petits chalets habités toute l’année. L’empreinte de l’homme était forte et tangible, et tout était organisé pour garantir la survie des habitants.
Aujourd’hui, le parc a retrouvé un aspect plus naturel : les grandes carrières s’alternent aux forêts de conifères, notamment de mélèzes et pin noir, fruits des opérations de reboisement artificiel effectuées vers 1920 pour contraster l’exploitation excessive faite par le passé. Mais dans le sous-bois, certaines espèces typiques de ces hauteurs poussent spontanément : jeunes hêtres, érables sycomores, frênes, cormiers et cytises faux ébénier, dont la croissance sera protégée par les interventions de gestion que le parc mènera au cours des prochaines années. Les clairières, autrefois plus grandes et servant de pâturages, tendent à disparaître, colonisées par de nouveaux buissons et arbrisseaux.
Le printemps est une profusion de floraisons entre gentianes, lys et orchidées, représentant ainsi un environnement propice aux parades nuptiales des coqs de bruyère et à la reproduction d’une multitude d’insectes, dont de superbes exemplaires de papillons.
Le Colle se trouve sur une route migratoire importante empruntée par certains oiseaux, dont les rapaces, pour se déplacer du nord au sud, et inversement.
Cette zone protégée est couverte par un ancien réseau de sentiers et chemins muletiers, autrefois utilisés par les habitants pour se déplacer d’un hameau à l’autre, puis stratégiquement par les résistants de la 17e Brigade Garibaldi “Felice Cima” qui choisit le Colle pour en faire sa base entre 1943 et 1945.
La Résistance et la rafle féroce nazie du 2 juillet 1944, qui fit vingt-six victimes parmi les jeunes partisans de la Brigade “Felice Cima”, sont commémorées par la tour sur la place du Colle, le jardin de la Résistance et de la paix entre les peuples, par la pierre tombale sur la fosse commune.
Ce parc, géré par cet Organisme, s’étend sur une superficie de 360 hectares entre le Val de Suse (commune de Rubiana) et le Val de Viù, et grimpe depuis les 1 000 mètres d’altitude du Sanctuaire de la Madonna della Bassa jusqu’aux 1 600 mètres d’altitude de la cime du Mont Arpone. Le parc est presque entièrement propriété de la Città Metropolitana de Turin.
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, le paysage se présentait comme une mosaïque d’éléments : cultures de pommes de terre et de seigle en terrasse, vergers, vastes étendues de pâturages, forêts entièrement exploitées pour le bois et les châtaignes, petits chalets habités toute l’année. L’empreinte de l’homme était forte et tangible, et tout était organisé pour garantir la survie des habitants.
Aujourd’hui, le parc a retrouvé un aspect plus naturel : les grandes carrières s’alternent aux forêts de conifères, notamment de mélèzes et pin noir, fruits des opérations de reboisement artificiel effectuées vers 1920 pour contraster l’exploitation excessive faite par le passé. Mais dans le sous-bois, certaines espèces typiques de ces hauteurs poussent spontanément : jeunes hêtres, érables sycomores, frênes, cormiers et cytises faux ébénier, dont la croissance sera protégée par les interventions de gestion que le parc mènera au cours des prochaines années. Les clairières, autrefois plus grandes et servant de pâturages, tendent à disparaître, colonisées par de nouveaux buissons et arbrisseaux.
Le printemps est une profusion de floraisons entre gentianes, lys et orchidées, représentant ainsi un environnement propice aux parades nuptiales des coqs de bruyère et à la reproduction d’une multitude d’insectes, dont de superbes exemplaires de papillons.
Le Colle se trouve sur une route migratoire importante empruntée par certains oiseaux, dont les rapaces, pour se déplacer du nord au sud, et inversement.
Cette zone protégée est couverte par un ancien réseau de sentiers et chemins muletiers, autrefois utilisés par les habitants pour se déplacer d’un hameau à l’autre, puis stratégiquement par les résistants de la 17e Brigade Garibaldi “Felice Cima” qui choisit le Colle pour en faire sa base entre 1943 et 1945.
La Résistance et la rafle féroce nazie du 2 juillet 1944, qui fit vingt-six victimes parmi les jeunes partisans de la Brigade “Felice Cima”, sont commémorées par la tour sur la place du Colle, le jardin de la Résistance et de la paix entre les peuples, par la pierre tombale sur la fosse commune.
Contacts
45.2381528, 7.3750721
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