Itinéraire
Km 12,5 / Dénilevé - 15
Au Moyen Age Vercelli était une étape fondamentale pour les voyageurs qui traversaient les Alpes au Grand-Saint-Bernard, au Mont-Cenis et au Montgenèvre. Un vaste système de hospitalia pour les pauvres et les pèlerins se développa en ville et dans les environs. Il en existait au moins 14, sans compter les auberges et les hôtels.
L'Abbaye de Sant'Andrea, un exemple de transition entre le style roman caractéristique de la plaine du Po et le gothique, est le symbole de la ville. Erigée entre 1219 et 1227, elle fut commandée par le cardinal verceillais Guala Bicchieri, protagoniste des événements qui marquèrent l'histoire anglaise pour la succession du roi Jean sans Terre. La façade polychrome avec ses tours élancées est rehaussée par les lunettes des portails, tandis que les structures gothiques exaltent l'intérieur majestueux à trois nefs et ses voûtes d'arêtes. L'abside abrite un choeur en bois de 1511 ; le cloître, postérieur à la basilique, présente des reliefs, des cadres en terre cuite et des peintures du début du XVIe siècle ; le clocher fut érigé au XVe siècle.
La Cathédrale Sant'Eusebio a des origines très anciennes : du dôme primitif, réalisé peut-être par Eusèbe lui-même et reconstruit dans des formes romanes, il ne reste que le clocher (XIIe siècle) ; une deuxième reconstruction entreprise en 1570 continua jusqu'au XIXe siècle.
A l'intérieur est accroché un magnifique Crucifix recouvert de lames d'argent d'époque ottonienne ; on trouve en outre des épigraphes du VIe siècle et la sculpture en marbre dite la Vierge de la Gifle, probablement du XIIIe siècle.
Le Palais Episcopal accueille le Musée du Trésor de la Cathédrale avec des objets d'usage liturgique et des reliquaires du VIIe au XVIIIe siècle. A signaler tout particulièrement ceux de la fin du Moyen Age de San Giacomo maggiore et le célèbre Vercelli Book, homélies sur parchemin en langue anglo-saxonne antique (Xe siècle).
Siège de prieuré depuis 1163, l'Eglise San Bernardo se compose d'une partie romane et d'un agrandissement du XIXe : la façade en brique (XIIe siècle) est mouvementée par des arcatures et des reliefs. L'édifice, sanctuaire diocésain de Maria Salute degli Infermi, est lié à la miraculeuse intervention de la Vierge qui, en 1630, libéra les Verseillais de la peste. A deux pas de la Piazza Cavour au centre, dominée par la Tour de l'Ange octogonale (XIVe siècle), il y a l'Ancien Broletto, siège de la commune depuis le XIIIe siècle, avec les arcades en ogive : on y trouve une autre Tour de plan carré, érigée par la famille Vialardi.
Signalons en outre l'Eglise franciscaine Sant'Agnese in San Francesco (XIIIe siècle) de formes médiévales dans l'abside et dans le clocher : à l'intérieur des oeuvres picturales d'école verceillaise du XVIe siècle, un portrait en marbre de l'époque d'Auguste, des bassins en céramique gravée (XIVe siècle) et une Annonciation du Morazzone (env. 1620) ; la dominicaine Eglise San Paolo, elle aussi du XIIIe siècle mais avec d'importants agrandissements et restaurations successifs : dans un local à la base du clocher on trouve une paroi décorée de fresques avec une théorie de saints, datables de la seconde moitié du XIIIe siècle ; la grande Eglise San Marco (1266), transformée au XIXe siècle en marché alimentaire et aujourd'hui espace d'expositions : elle englobe, comme campanile, une tour de plan octogonal préexistante construite probablement par la famille des Avogadro.
Au Moyen Age Vercelli était une étape fondamentale pour les voyageurs qui traversaient les Alpes au Grand-Saint-Bernard, au Mont-Cenis et au Montgenèvre. Un vaste système de hospitalia pour les pauvres et les pèlerins se développa en ville et dans les environs. Il en existait au moins 14, sans compter les auberges et les hôtels.
L'Abbaye de Sant'Andrea, un exemple de transition entre le style roman caractéristique de la plaine du Po et le gothique, est le symbole de la ville. Erigée entre 1219 et 1227, elle fut commandée par le cardinal verceillais Guala Bicchieri, protagoniste des événements qui marquèrent l'histoire anglaise pour la succession du roi Jean sans Terre. La façade polychrome avec ses tours élancées est rehaussée par les lunettes des portails, tandis que les structures gothiques exaltent l'intérieur majestueux à trois nefs et ses voûtes d'arêtes. L'abside abrite un choeur en bois de 1511 ; le cloître, postérieur à la basilique, présente des reliefs, des cadres en terre cuite et des peintures du début du XVIe siècle ; le clocher fut érigé au XVe siècle.
La Cathédrale Sant'Eusebio a des origines très anciennes : du dôme primitif, réalisé peut-être par Eusèbe lui-même et reconstruit dans des formes romanes, il ne reste que le clocher (XIIe siècle) ; une deuxième reconstruction entreprise en 1570 continua jusqu'au XIXe siècle.
A l'intérieur est accroché un magnifique Crucifix recouvert de lames d'argent d'époque ottonienne ; on trouve en outre des épigraphes du VIe siècle et la sculpture en marbre dite la Vierge de la Gifle, probablement du XIIIe siècle.
Le Palais Episcopal accueille le Musée du Trésor de la Cathédrale avec des objets d'usage liturgique et des reliquaires du VIIe au XVIIIe siècle. A signaler tout particulièrement ceux de la fin du Moyen Age de San Giacomo maggiore et le célèbre Vercelli Book, homélies sur parchemin en langue anglo-saxonne antique (Xe siècle).
Siège de prieuré depuis 1163, l'Eglise San Bernardo se compose d'une partie romane et d'un agrandissement du XIXe : la façade en brique (XIIe siècle) est mouvementée par des arcatures et des reliefs. L'édifice, sanctuaire diocésain de Maria Salute degli Infermi, est lié à la miraculeuse intervention de la Vierge qui, en 1630, libéra les Verseillais de la peste. A deux pas de la Piazza Cavour au centre, dominée par la Tour de l'Ange octogonale (XIVe siècle), il y a l'Ancien Broletto, siège de la commune depuis le XIIIe siècle, avec les arcades en ogive : on y trouve une autre Tour de plan carré, érigée par la famille Vialardi.
Signalons en outre l'Eglise franciscaine Sant'Agnese in San Francesco (XIIIe siècle) de formes médiévales dans l'abside et dans le clocher : à l'intérieur des oeuvres picturales d'école verceillaise du XVIe siècle, un portrait en marbre de l'époque d'Auguste, des bassins en céramique gravée (XIVe siècle) et une Annonciation du Morazzone (env. 1620) ; la dominicaine Eglise San Paolo, elle aussi du XIIIe siècle mais avec d'importants agrandissements et restaurations successifs : dans un local à la base du clocher on trouve une paroi décorée de fresques avec une théorie de saints, datables de la seconde moitié du XIIIe siècle ; la grande Eglise San Marco (1266), transformée au XIXe siècle en marché alimentaire et aujourd'hui espace d'expositions : elle englobe, comme campanile, une tour de plan octogonal préexistante construite probablement par la famille des Avogadro.
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